Publié par Laisser un commentaire

Expression libre de Mars 2021

merle moqueur

Mericide !

De la mer cartelée, du delà de l’eau  qui décroche

Le merle moqueur, sur la route, s’est abonné

Tourbillon sans nuit contiguë sur l’asphalte

Mille éclats, ce ces étoiles, déversées en apnée

Un os créateur oublie le chemin de la pensée

Il emmène sa flatterie fraternelle et attelée dans le bois d’Isengard

Il faut d’abord dérouiller ce corps” ensquelétté” de brouillard

Pour donner à son rythme une mesure plus efficiente

Chrome d’illusion sur une substance adipeuse

La capsule du temps s’enferme dans une logique silencieuse

Vers quel spectre de masse courons-nous dans ce bas-delà ?

Rien ne souffle en illusion sur cette aromatique sentence

Joseph Bernard

Le temps de l’amour

Il est de ces jours où tu sombres dans l’ombre

Où l’obscurité te berce rendant agréable ton séjour dans les décombres

De tes pensées détruites et tes émotions jetés aux oubliettes par déception

Plus tu broies du noir et plus tes idées gagnent en nombre

Tellement que tu arrives à douter de l’existence de ton propre « Soleil »

Et cet absence de lumière tue à petit feu ton être originel

Dans un monde devenu forêt de ciment

Baisser la tête ne te laisse guère le choix entre les déchêts et la grisaille

Tes yeu orientent la vision de tes sentiments

Il est grand temps que ton cœur passe aux représailles

Nettoie ton intérieur, il est impératif de faire le ménage

Secoue ta matière grise elle tee remerciera pource remue méninge

Jette tes poubelles si tu veux que ta vie soit plus belle

Balaye ton intérieur avantmême de le faire devant ta porte

Aguerri ton coeur au lieu de l’endurcir

C’est entrainer un muscle à réaliser un effort sans trop souffrir

Irrigue ton âme de tonamour pour qu’y fleurissent des au doux parfum

Récoltes ce que tu sèmes afin de planter à nouveau dans un cycle réputé sans fin

Rien ne disparaît et tout se transforme

Tout existence n’est que lutte intérieur,

Puis de l’extérieur différentes formes

Ballou

Publié par Laisser un commentaire

Finissons-en avec Dieu !

Qui vous apprend cette histoire ? La plus étrange où les cons dorment debout . Celle de Dieu. Le début et la fin de tout comme le cochon du sahel, la truie de l’oubli défécatoire ! L’orangeade sans bulles étoilées .

Un corps clouté piétiné par un passage aléatoire. Membrane de l’espace thermidorien. Révolte d’une idiotie de l’âme. Un type cloué montrant sa quête de l’ignorance en couleur .

Le corps est un champignon rusé chez qui on a châtré les moisissures. Il est défini du néant. Plus innommable qu’inconsommable. Le corps pue Christine ! Amène-le moi Jézabel !

L’octroi du plein! Petits pains asservis de pas de danses agglomérées. Le corps fornique et il vous gauchit ! Dieu n’a rien à y faire. Ni dedans, ni dehors. Tout n’est qu’envers du décors. Changer de vice, blâmer le corps. A quoi bon croire puisque c’est l’ange même qui te trahit pourri jusqu’à l’os au nom de Satan le propre fils de Dieu ? Même Satan prend un “S” majuscule dans le correcteur d’orthographe !

Lumière de symbole soi-disant apaisante pour l’homme, Dieu n’est qu’une source de haine, de guerre, de décapitation ! Un épouvantable blasphème de la vie. Ce Dieu, c’est celui que l’homme t’a créé, façonné, poli à ton mirage !

Et sur les pentes hallucinantes de la vie, on tue en son nom ” aimant” . Tout le monde y passe. Du peuple élu en passant par les croisés pour en finir par les fous du croissant lunaire. Dieu est cruauté et barbarie ! L’homme, au nom de ses dieux, a détruit des vies, pillé des civilisations, maudits les autres croyances, brulé des corps ensorcelés, entretenu des attitudes obscènes.

Finissons-en avec Dieu. N’acceptons que la croyance pacifique comme l’amour, l’amitié et le forage du pétrole ! Vivons en pleine absurdité et finissons-en avec des explications cartésiennes ou Dieuboliques !

On est aujourd’hui affolé par un virus indigent, même pas de chez nous. Il est incréé maturé, timbré et rend les gens cons comme l’os à poêle en queue de pie. Abjecte culture répudiée par un corps étranglé. Masque de complaisance, épouvantable sarcophage qui rend l’homme débile et irrespectueux ! Un nouveau Dieu est en train d’arriver sur terre !

L’humain s’entiche et s’accroche à des idées qui l’empêchent de se libérer. Tant qu’il se croira éternel, il inventera toujours des causes pour garder le pouvoir sur toutes choses et sur ses semblables. Alors que la seule et unique vie, c’est l’évolution dont le point de départ est un grand architecte de la vie qui permis à l’univers de monter crescendo sur le toit de la connaissance.

Mais voilà, rendre l’homme plus intelligent, pour certains, c’est un danger permanent. Du coup, un jour, l’homme a créé Dieu pour qu’il descende nous museler. Macabre illusion, tableau de nacre involutif ! Vision antidéterroctère ! Kholéra de prêt à dimension impersonnelle !

Tronc de rivières pulmonaires peinte pour lier l’un en un tout de pénombre déambulatoire. Tout est favéla !

Frédéric Quillet

Publié par Laisser un commentaire

Ôde à 20 doigts !

Une craie de pince-noisette casse la glace au neutronium fou. Perdu dans une déviance aléatoire, l’ange-divin saccage les pots de miel du père castor. Tout est fermé sur l’au-delà de l’empire des masques. Le règne de la peur s’endive dans une salade hypodermique.

A Saint-Ptomatik, province chinoise, on vit l’aiguille à la main ambiguë. Le poil du néant endosse l’araignée à cinq branches. Réplique d’un temps défaussé de larmes desséchées. L’homme rebondit sur le quart-temps du confinement déguisé en couvre-feu débile et acclamé par la fermière et son poteau laid.

L’extase insaisissable de trognons paumés sur la pente plagiée par Paul Verlaine tissant du lin dans sa cave humide et froide. L’oignon de son coléoptère vit sa dernière heure. Il crèvera comme il a vécu .

Eloignons l’oie-gnon de sa nébuleuse vergue créative, maladive et endive. Chie-con ! Solution écarlate urinée par la fermeture des bars sans poche ! Le souverain a décidé tout seul de fermer notre gueule. D’autre part, il demandera l’autorisation au parlement de continuer !

Quo vadis, Capulet, capulette : Covid-21 ! Catapulte sur la toile de jute ! Explosion phénoménale d’un patriote microbien délesté sur la poitrine du démon ! Le bœuf éructe de douleur après la décapitation de frère Louis !

St Nicolas se “vantise” d’un cousinage épargné du seizième ! Autrement dit, il ne sert à rien ! Il n’a pas le sang du mentor royal. Crapahutons ensemble, masques aux nez vers les plaines de Trenzalore sur le tombe du docteur “gromenolant” le jour et grommelant l’été.

“Motus et bouche cousue” cria alors, le vénessien sans culotte mais avec une jolie pommade plein les socquettes. L’homme gardait ses tongs uniquement à la montagne et mangeait des skis sur la plage….

Tout se ferme. Rien ne se dit. Bouches fermées. Narines perdues dans un mouche-masque interchangeable tous les 4 heures.

C’est l’heure du goûter. ” Ah le sagouin, il bouffe le masque et la cellophane avec !!! ” Lassée de ce texte sans queue ni épithète ?

Frédéric Quillet et Paméla Gnostique

Publié par Laisser un commentaire

Réponse de Marc Persichetti

Réponse de Marc Persichetti à l’article : La chasse : indispensable au développement durable ?

Vous m’avez proposé une interview sur la chasse et j’ai accepté avec plaisir à la condition de relire votre article avant sa parution. Votre papier est globalement bien documenté mais comporte quelques erreurs que je vous ai signalées. Certaines ont étés prises en compte, d’autres non. Je vous prie de bien vouloir publier les rectificatifs suivants.

  • Vous laissez entendre que les chasseurs n’ont pas les compétences pour gérer les biosphères. C’est faux car les fédérations départementales et la fédération nationale emploie un grand nombre de techniciens diplômés des métiers de l’environnement. Cette organisation départementale et nationale nous permet également d’avoir une vision globale, contrairement à ce qui est affirmé. Tout le long de l’année, les chasseurs interviennent concrètement dans nos campagnes pour préserver l’environnement, restaurer la biodiversité et sauvegarder les espèces, chassables ou non. Les chasseurs sont les premier intervenant dans l’environnement et cela bénévolement.
  • Le remplacement de cartouches en plomb par d’autres alternatives -elles arrivent sur le marchés-  pour certaine chasse n’est pas le fait des chasseurs mais du parlement qui légifère et des fabricants. Les chasseurs sont favorables à une alternative.
  • Aucune espèce protégée n’est chassée ! Si cela était le cas, cela serait du braconnage et les chasseurs ne sont pas des braconniers.
  • L’agrainage n’a pas pour but la multiplication des sangliers et n’en n’est pas la cause. Cette technique consiste à déverser du grain de maïs en forêt pour essayer d’y fixer les sangliers, évitant ainsi plus de dégâts dans les cultures. Dégâts pour lesquels les chasseurs indemnisent les agriculteurs. Sans agrainage, les sangliers consommeraient plus dans les cultures, cela ne provoque aucune surpopulation. Cette technique est bien évidement réglementée.
  • Il n’y a pas de gros gibiers élevés et relâchés, cette pratique est interdite. Il y a des petits gibiers d’élevage relâchés. Cela à permit de sauvegarder des espèces qui auraient disparues sans cela, et pas à cause de la chasse mais de leurs territoires bouleversés.
  • Les chasseurs n’ont jamais détruit d’écosystème, au contraire, ils travaillent à le préserver et sont souvent les seuls.
  • Le piégeage est règlementé et les piégeurs sont formés et agrées. Sans cela, beaucoup d’élevage serait en péril.

Voilà, il me semble que cela devait être dit.

Publié par Laisser un commentaire

Populisme et démocratie

Quel est l’état de notre démocratie en France  ?

Peut-on réellement se plaindre de notre situation lorsque l’on se compare aux pays voisins moins libres que nous ?

Où est la place du populisme dans le demos Français ?

. De tout temps l’état de  l’opinion publique  est le thermomètre premier d’une démocratie.  Les  pays qui s’engagent dans ce destin philosophique et politique  prennent régulièrement le pouls de l’implication citoyenne. Quand celle-ci en est réduite à un fonctionnement populiste alors les démocrates peuvent trembler.

. Mais qu’est-ce que le populisme ? Selon Môssieur Larousse, c’est un « Discours politique s’adressant aux classes populaires, fondé sur la critique du système et de ses représentants ». Aujourd’hui, En France, mais aussi dans le monde,  une partie de la population adhère de plus en plus à cette « philosophie »

. Avril 2002, après l’avènement de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, c’est le choc ! Dès lors, un glissement du discours politique se porte sur la droite de son échiquier.  La parole politique va se tourner vers une imitation des codes de l’extrême droite. Le symbole en 2009 : La création d’un  ministère de l’identité nationale par Nicolas Sarkozy.  Quatre années auparavant, l’avènement des chaines d’information  continue sonne le début de la gouvernance d’une opinion manipulée par les  grands groupes économistes, Les grandes fortunes française représentés par les patrons de chaines ayant également des intérêts  importants dans les institutions de sondage.

. Déjà latent dans les années 90, le contrôle de l’opinion prenait son rythme de croisière au début des années 2000. Il ne fallut pas longtemps pour transformer le spectateur en objet commercial dans le cerveau n’avait qu’un défaut : Celui de penser !

. Dès lors, et grâce à la fulgurance  de l’impact des médias-poubelles de la T.N.T, le parc de l’audiovisuel s’est mis à l’heure du règne de l’opinion publique. La doctrine devenait pernicieuse à souhait. L’opinion populaire pensant diriger les choses se retrouve sous le joug des influenceurs que sont Bolloré, Bouygues  et bien d’autres.

Bolloré et Bouygues discutent
Dessin de Shelter

 . A présent, la vindicte populaire désagrège tout sur son passage appuyée désormais par les médias qui ont vu dans cette poussée de fièvre l’opportunité de glaner encore plus d’aficionados et d’audimat. Ecrit, vocal ou télévisuel, l’espace médiatique s’est laissé emporter dans ce tsunami du contrôle permanent de la pensée.

 .      «  Les français pensent que …» Le sondage nous annonce ce qu’il faut penser. En 2021 nous subissons un sondage par jour et un martellement intempestif de la même information pendant 24 heures. On presse le citron du cerveau devenu inerte et sans contact !

  . Il suffit de savoir créer des polémiques et de les donner à manger aux « y’haine » populistes, revanchards d’une frustration imaginaire ou fabriquée par les manipulateurs.

. A côté de cette situation, la prise en main des réseaux sociaux par ce qu’on appelle des influenceurs n’a pas arranger la situation. En donnant un accès total à l’information et en multipliant les murs d’expression, le système GAFA joue le rouleau compresseur de la pensée en créant un écran de fumée de liberté pour une majorité de gens qui se retrouvent embarqués dans le phénomène de ce populisme moderne.

Et voilà que l’ensemble des acteurs politiques sombrent dans ce système d’infantilisation de la pensée de l’opinion. Notre démocratie assure-t-elle encore la liberté individuelle ? Pas sûr !

. On cherche à faire de nous , des esclaves de la pensée immédiate au nom d’une liberté de façade, caricaturée.

. En fait, L’ennemi, c’est nous-même. Nous qui acceptons ce rôle. Nous sommes dans une pensée linéaire dangereuse. Un écran de fumée nous fait croire que nous avançons ensemble, dans la bienveillance.

Comment se rebeller face à cette implacable dictat du populisme moderne qui s’apprête à régner définitivement en France ?

Publié par Laisser un commentaire

La chasse : indispensable au développement durable ?

3 chasseurs et leur chiens

La chasse, par définition, est l’action de poursuivre des animaux afin de les manger ou de les détruire. En France, c’est un droit soumis à des réglementations strictes qui se déroule principalement au sein des forêts, des territoires clefs d’un développement durable. C’est-à-dire une croissance à long terme qui tient compte des contraintes écologiques, sociales et économiques. En effet, les forêts disposent d’une large biodiversité et de ressources naturelles indispensables au fonctionnement de nos sociétés. Ainsi l’exploitation et la protection de ces espaces est essentiel pour l’humanité et les chasseurs en sont les acteurs de terrain incontournables.

Dans quelle mesure les chasseurs sont-ils des acteurs majeurs d’un développement durable ?

En France, en 2018, d’après un sondage de l’Ipsos, seulement 19% des français sont favorables à la chasse, ce loisir est jugé cruel envers les animaux, dangereux pour les hommes et mal encadré par l’Etat.

Un chasseur ! cours. Courir c'est quoi

La chasse n’est pas plus cruelle envers les animaux que les abattoirs alors pourquoi est-elle stigmatisée ?

. Des associations comme la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) déposent des dizaines d’actions en justice tous les ans afin de dénoncer le manque d’éthique des chasses, dites traditionnelles, comme le piégeage ou la chasse à la glue. 

. Marc Persichetti chasseur depuis 5 ans, prédit une disparition progressive de la chasse à la glue et condamne l’élevage d’animaux destiné à la chasse. La chasse existe pour nourrir l’homme et préserver les écosystèmes et non pour assouvir les passions sanglantes de chasseurs marginaux. De plus, la chasse d’animaux d’élevage implique des dégâts écologiques comme la surpopulation d’espèce dans des milieux dont ils ne sont pas issus. 

. La définition de la chasse paraît simple pourtant les méthodes de mise en pratique sont nombreuses et certaines font débat. Entre les chasseurs et les militants, la bataille est permanente. La question de notre devoir d’empathie envers les animaux est posée et implique une incompréhension profonde et rend le débat constructif impossible malgré des convergences de point de vue. La question du rapport entre l’homme et l’animal est une question métaphysique personnelle à laquelle nous devons trouver un consensus pour faire société. 

La chasse traditionnelle provoque un désordre social et écologique, elle ne répond donc pas aux conditions d’un développement durable.

La chasse est-elle dangereuse ?

. Les français défavorables à la chasse mettent en avant sa dangerosité. D’après l’Office Française de la Biodiversité, les 20 dernières années ont montré une moyenne de 158 blessés annuels. Cependant, 90% des blessés sont des chasseurs qui ont manqué aux règles de sécurité. 

. La chasse est un loisir à risque au même titre que de nombreux sports comme le parapente qui dénombre en 2018 plus de 500 blessés et une dizaine de morts en moyenne chaque année. Pourtant le parapente ne nécessite aucun permis pour être exercé contrairement à la chasse. 

. Le permis de chasse est octroyé par la ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) après plusieurs épreuves censées prévenir ces accidents. Marc Persichetti, chasseur en Seine-Maritime explique le déroulement de sa formation en trois phases : La manipulation de l’arme dans un centre de tir, l’application sur le terrain lors d’une chasse en battue et l’épreuve théorique expliquant le fonctionnement des biosphères.

. De plus, les chasseurs demandent la mise en place d’une formation à la sécurité obligatoire et applicable à tous les chasseurs de France. Cette proposition est portée au gouvernement par l’intermédiaire de Willy Schraen, directeur de la FNC, Fédération nationale de Chasse. Par ailleurs, un chasseur manquant aux règles de sécurité est immédiatement fiché à la FNC et rencontrera des difficultés pour se faire accepter dans un nouveau corps de chasse. La chasse n’est donc pas le plus dangereux des loisirs et est largement encadré du point de vu de la sécurité. Stigmatiser les chasseurs pour leur dangerosité provoque un conflit social durable sans permettre un développement durable.

Comment s’organise la chasse en France ?

Diagramme représentant l’organisation structurelle de la chasse en France, en 2020.

  • FDC : Fédération Départementale des Chasseurs de [nom de département].
  • FNC : Fédération Nationale des Chasseurs.
  • FACE : Federation of Associations for hunting and conservation of the EU.
  • OFB : Office Française de la Biodiversité
  • ONCFS : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
  • AFB : Agence française pour la Biodiversité.
  • ACCA : Association Communales et intercommunales de Chasse Agréées.
  • ESOD : Espèce susceptible d’Occasionner des Dégâts.

Attention, le diagramme ci-dessus est non exhaustif, il ne détaille pas la place et le rôle de l’OFB.

  • Etablissement public administré par le ministère de la transition écologique et celui de l’agriculture.
  • Regroupe, depuis janvier 2020, l’AFB et l’ONCFS.
  • A noter : la FNC fait partie du conseil d’administration de cet organisme. 
  • Quelques-unes de ses missions : police judiciaire et administrative des chasseurs, recherche et expertise des espèces sauvages et de leurs milieux.

. Cette organisation structurelle complexe met en avant deux conflits d’intérêts et pose la question de l’objectif de la chasse en France.  

. L’objectif de Thierry Coste est d’augmenter le nombre d’armes à feu sur le territoire français afin de satisfaire ses clients. Ayant voix au sein du ministère de l’écologie, il fait pression pour baisser le prix du permis de chasse, allonger la liste des espèces nuisibles et les périodes de chasse afin d’augmenter le nombre de chasseurs et le nombre d’arme à feu.La FNC s’alligne sur ses opinions puisqu’il est leur conseiller politique. Ainsi les intérêts économiques du lobbyiste entraînent un désastre écologique sur les territoires de chasse. En effet des espèces classées par l’Union Européenne comme protégées sont classées nuisibles, donc chassables, en France.

. Par ailleurs, le préfet départemental est à l’origine d’arrêtés censés encadrer la chasse dans son département. Cependant, le préfet s’appuie sur le rapport des lieutenants de louveterie, les chefs des corps de chasse, pour établir leur arrêtés. Hors les louvetiers font partie de la FNC et leurs connaissances de terrain sur la biodiversité sont locales et non globales. Ainsi on peut se demander si leurs conseils sont impartiaux et d’une qualité suffisante pour une gestion durable du territoire.

L’organisation de la chasse en France ne permet pas un développement écologique et économique stable, durable.

Pourquoi l’Homme chasse-t-il ?

“L’homme est intelligent parce qu’il chasse, si historiquement l’homme était vegan il serait con comme une valise”

Marc Persichetti, chasseur.

. L’homo sapiens est une espèce a part entière qui a sa place dans l’écosystème planètaire. Il a donc sa place dans la chaîne alimentaire. Il est à la fois la proie et le prédateur d’autres espèces. Mais sa maigre corpulence ne lui permet pas d’être au sommet de la chaîne alimentaire. L’objectif de tout être vivant etant de survivre et de se reproduire  l’homo sapiens s’est adapté. Il a développé une intelligence collective pour se mesurer à ses prédateurs et a transmis ses connaissances à ses descendants. 

. Ainsi l’homme est devenu chasseur pour se défendre, se nourrir, résister au froid etc. C’est l’ère de l’homme chasseur-cueilleur qui invente le feu et cuit ses aliments. La cuisson des aliments, dont la viande a permis au cerveau humain de se développer plus rapidement en comparaison aux autres primates.

 . Puis il évolue jusqu’à inventer l’agriculture puis les supermarchés. Aujourd’hui l’Homme est capable de chasser l’intégralité des espèces de cette planète et se place comme le superprédateur ultime. Cette évolution fut socialement et économiquement prospère mais les changements climatiques montrent que cette évolution ne prenait pas en compte l’aspect écologique. 

. Historiquement l’homme est carnivore, il chasse et cuisine. Son évolution dépend de son comportement et de son alimentation donc si l’homo sapiens était herbivore, il ne serait pas devenu le superprédateur ultime.

Pourquoi les chasseurs sont-ils encore nécessaires ?

Après 10 milliers d’années d’agriculture, de déboisement et de domestication animale, les écosystèmes ont été intégralement modifiés par l’homme. En effet, des espèces ont disparu telle que le dodo et d’autres ont mutées comme le loup devenu le chien. L’Homme est devenu le superprédateur ultime en entraînant la disparition des superprédateurs naturels.

Cerf

L’exemple du cerf

Le prédateur sauvage du cerf est le loup. Mais la domestication du loup en chien et le comportement opportuniste du loup qui, par facilité,  préfère s’attaquer au bétail d’élevage a entraîné la disparition de ce dernier. Par conséquent, la population de cerf a augmenté et entraîne des dégâts importants dans nos forêts. Le cerf mange les jeunes pousses d’arbres et empêchent la forêt de renaître, de plus le cerf se frotte aux troncs des arbres leur enlevant leur écorce jusqu’à ce qu’ils tombent. Ainsi afin de préserver les forêts et les nombreuses espèces qui l’habite, la régulation de la surpopulation de cerf est nécessaire.

La disparition d’une espèce brise le cycle naturel et entraîne des déplacements de populations dans des milieux dont elles ne sont pas issus et crée des réserves d’animaux qui elles même entraînent la diminution d’autres animaux. Par ailleurs, les espèces en surpopulation sont obligées de sortir de leur habitat naturel, la forêt, pour venir se nourrir dans les champs. Ainsi, afin de protéger les milieux agricoles et forestiers, la régulation de la faune sauvage est nécessaire. Les chasseurs sont donc encore nécessaire aujourd’hui.

Le saviez-vous : Le loup est réapparu de lui-même sur certain territoire du sud-est de la France, heureux de retrouver un superprédateur, nous l’avons protégé. Aujourd’hui sa population est telle que nous le chassons, en quantité limitée rassurez-vous, afin de protéger nos élevages de bétails et éviter sa surpopulation.

Les chasseurs sont-ils indispensables au développement durable ?

. Le travail bénévole des chasseurs ne se limite pas à la régulation des espèces. En effet, ils complètent le travail des gardes forestiers, souvent trop peu nombreux, grâce à leurs connaissances des territoires et des biosphères. Les chasseurs s’occupent de la rénovation des biosphères, de l’entretien des chemins, des cabanes et du décompte des espèces. De plus, ils interviennent pour replanter des haies et recréer des mares lorsque celles-ci se dégradent. Ainsi le chasseur se présente comme un acteur de terrain dont le travail est indispensable pour espérer garder une stabilité écologique des territoires ruraux.

Le Canton de Genève en Suisse

. Il y a plus de 40 ans, le Canton de Genève est devenue la première zone européenne à  tenter l’expérience d’interdire les chasseurs sur son territoire d’environ 280km². Des kilomètres de clôtures ont été mises en place pour protéger les zones agricoles et les centres urbains des dégâts susceptibles d’être occasionnés par les animaux. Un investissement économique qui a permis une avancée écologique avec l’augmentation de la population de toutes les espèces.

. Cependant, l’absence de superprédateur a créé une surpopulation de certaines espèces qui ont occasionnées des dégâts matériels. En 2018, 25 chevreuils sont chassés, pour réguler la surpopulation, par des gardes de l’environnement, des fonctionnaires chargés de la gestion et de la régulation de la faune. Le salaire de ces derniers et l’indemnisation des propriétaires ayant subi des dégâts à cause de la faune sauvage représentent l’essentiel du coût de cette méthode “sans chasse”. Cette méthode appliquée à toute la Suisse serait trois fois plus coûteuse que la méthode actuelle ”avec chasseur”. Cette méthode n’est donc pas réalisable à grande échelle à cause de la contrainte économique.

. Ainsi, tant que des nouveaux superprédateurs ne seront pas apparus, la chasse restera indispensable. D’autres méthodes sont envisageables mais elles ne sont économiquement pas soutenables.

Un équilibre agro-sylvo-cynégetique est-il possible ?

Par définition, un équilibre agro-sylvo-cynégétique est un stade où les populations animales susceptibles d’occasionner des dégâts sur les végétaux et les cultures sont régulés pour permettre la régénération naturelle de la forêt et l’exploitation agricole en périphérie de la forêt. Autrement dit, c’est la co-existence durable entre agriculture, sylviculture et chasse.

Le Parc national des Cévennes

Le parc des Cévennes est l’un des seuls parcs nationaux français à autoriser la chasse et à disposer de culture en son cœur. Ce territoire classé par la Commission mondiale des aires protégées a dû atteindre un équilibre agro-sylvo-cynégétique afin de préserver sa diversité biologique. 

. Des réglementations strictes ont été mises en place. Seule la chasse au gros gibier est autorisée et le chasseur doit faire partie d’une fédération propre au parc et participer à des réunions d’information sur l’état du parc. Ces réunions sont indispensables puisque les zones et périodes de chasse peuvent varier d’un mois à l’autre. En effet, il existe des zones de tranquillité pour que les animaux qui ne sont pas en surpopulation puissent se reproduire et ces zones varient selon le bon vouloir des animaux.

. Par ailleurs, les balles en plomb ont été interdites, ce qui permet la préservation des sols et de nombreuses espèces d’oiseaux. Car la pollution du plomb est agressive, elle génère de nombreuses maladies comme le saturnisme chez l’homme et l’animal. Marc Persichetti explique que les balles en plomb sont généralement réservées au petit gibier. C’est pourquoi il a été facile d’interdire cette méthode dans les Cévennes.

. Dans ce contexte, la chasse se présente comme gardienne de la santé de la faune et de la flore. Elle protège autant l’agriculteur et ses champs que les espèces sauvages et leur forêt. Ainsi le parc national des Cévennes montre que la chasse peut s’inscrire dans un développement durable sous réserve de certaines réglementations.

Pourquoi ne pas faire de la chasse un métier du service public ?

. Le chasseur rend de nombreux services à notre société puisqu’il  se place comme un acteur de terrain indispensable à la gestion de la faune et de la flore au sein de nos territoires ruraux. Cependant le manque de connaissances des enjeux écologiques par les chasseurs et l’absence d’expertises de terrain pour les préfets conduisent à des dérives dévastatrices pour les territoires locaux et leurs écosystèmes et créent des conflits sociaux.

. La mise en place de fonctionnaire de l’environnement tel que des techniciens cynégétiques permettrait, grâce à sa formation, de pallier au manque de connaissance et ne nécessiterait plus la prise de décision aveugle des préfets. Malheureusement, le coût économique de ces fonctionnaire n’est pas soutenable pour l’Etat.

. Actuellement les chasseurs sont des bénévoles soumis à de nombreuses cotisations qui permettent la gestion des territoires ruraux. Entre l’adhésion à une fédération, la validation du permis de chasse et la licence annuelle, la chasse se présente comme un loisir coûteux. 

. Marc Persichetti, chasseur de gros gibier dépense 1000€ par an, pour chasser 11 à 12 jours dans l’année. Il explique que le coût de la licence de chasse varie d’un département à l’autre. Pour lui celle-ci s’élève à 250€ environs à verser tout les ans à la FNC et comprend les assurances et les taxes notamment celle sur le gros gibier. A cela s’ajoute le prix de l’action de chasse, qui permet de payer la location de territoire, les bracelets pour les animaux nuisibles à prélever comme le sanglier ou le lièvre et l’entretien du territoire et de sa biosphère. Sur 5 millions de détenteurs de permis de chasse en France, seulement 1,2 million de chasseurs sont actifs, la raison financière expliquerait ce chiffre selon M.Persichetti. 

Ainsi la participation financière des chasseurs représente une part non négligeable du budget utilisé par la gestion économique des territoires ruraux.

EN BREF

La chasse est-elle indispensable pour un développement durable ? 

La chasse est indispensable au sein d’un développement durable car la régulation des populations animales et la protection des zones agricoles et forestières est obligatoire pour un développement social, écologique et économique durable.

Cependant le fonctionnement de la chasse en France ne permet pas un développement durable, puisqu’il encourage des pratiques et des méthodes de chasse dévastatrices pour l’environnement qui de surcroît créent des conflits sociaux.

Note de l’auteur, Shelter :

L’objectif de cet article est de recentrer le débat sur la chasse en France.

La dangerosité et la cruauté de la chasse sont des faux-débats de façades. Selon moi, le débat à avoir est sur l’organisation structurelle de la chasse afin d’éviter les dérives et de permettre un développement durable de nos territoires. Cependant, avant d’envisager un débat sur l’organisation cynégétique, il faudrait réconcilier les chasseurs et les militants et débattre sur la question de la place et du statut des animaux dans nos sociétés.

Le mot de la fin :

« Je pense que si on pouvait discuter avec les associations animalistes et qu’on réunissait nos savoirs on serait meilleur pour l’environnement. »

Marc Persichetti, chasseur.

Marc Persichetti a souhaité apporter une réponse et des précisions sur cet articles :

Publié par Laisser un commentaire

Petit Biscuit – La recette électronique rouennaise.

logo petit biscuit

C’est l’heure du goûter, un petit biscuit ca vous dit ?

Celui-ci se déguste posé dans un canapé, sous un plaid avec un thé, ou se partage au court d’une nuit de folie entre amis.

Petit Biscuit – Sunset Lover (Official video)

«[Ma musique], c’est un appel au voyage, à des choses profondes de l’humain, naturelles, sensuelles »

Petit Biscuit, douce transe, Le Temps, 20 mars 2018

La recette de ce Petit Biscuit :

L’élément principale, une farine de blé dans un premier temps 100% rouennaise devenue parisienne depuis un succès international, mais restée 100% indépendante malgré les avantages des grandes industries.

Puis une matière grasse qui donne à la fois une texture commune, une musique électro calme et entrainante, des couleurs uniques avec l’incorporation de voix et des saveurs exquises goût piano et guitare.

La légèreté apportée par des œufs de la chaine électro posé puis de Spotify permettent à ce biscuit de s’envoler par delà les frontières avant de lui donner une dorure imprévue et remarquable.

Un sucre aux aromes de jeunesse et d’humilité lui attache ce goût si particulier.

Pour finir du lait, répondant aux normes de chaque pays visité grâce à un jeu scénique adapté mais ce gâteau ne deviens vraiment fondant que lorsqu’il est partagé avec une équipe technique soudée aux mécaniques bien huilées.

Ainsi faisons un peu de bouche à oreille, allons manger des petits biscuits en écoutant ces mélodies goûtues et voyageuses.

Fiche technique :

Naissance : 10 novembre 1999, Rouen

Activité : Producteur de musique électronique, disc jockey, compositeur.

Instruments : Piano, synthétiseur, FL Studio, Ableton Live, guitare électrique

Label : Petit Biscuit Music

Genres : Musique électronique, deep house, indie dance, ambient, downtempo

Distinction : International Dance Music Awards (2019)

Mehdi Benjelloun

aka Petit Biscuit

Discographie

  • EP :
    • Petit Biscuit
    • Sunset Lover
    • Waterfall
    • Problems
    • We Were Young
    • I Leave Again (ft Shallou)
  • Album Studio :
    • Presence (10 nov 2017)
    • Parachute (30 oct 2020)
  • 5 Remix
  • 16 Singles
  • De nombreux featuring ( Mome, Panama, Bigflo et Oli, JP cooper…)

Le mot de de la fin :

« Souvent, je reçois des messages me disant que j’ai oublié la ville d’où je viens, mais c’est complètement faux. J’ai aussi voulu le montrer avec ce jeu. Quand je reviens à Rouen, je veux que ce soit un événement. » Medhi Benjelloun aka Petit Biscuit

Petit Biscuit, « Je profite à fond de ce qui m’arrive », Ouest-France, 30/01/2018