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Expression Libre Août

Paul eut Sion

Zootipunk – Shelter

Paul aime les jeux vidéo et les réseaux sociaux,

Il ne s’intéresse pas aux oiseaux,

Il s’empresse de gagner du temps

Pour s’asseoir devant son écran

Pas de nature, pas culture, pas de chaussure

Crack Chips, Eclipse, Apocalypse

Mais Paul est un homme heureux.

Entre revenu universel et temps partiel,

Une vie éternelle devant des pixels,

S’est annoncée pour le paresseux.

Paul est ravi, il est au paradis

On est en 1984, dans cette uchronie

Et « Dans le meilleur des mondes » Paul nous dit

Mais pacha mama, elle, ne rit pas

Qui dit progrès dit ressources

Qui dit re-source dit extraction

Qui dit ex-traction repond vide

Intérieur pour nous et elle

Planter un végétal ?

Paul plantais dans un monde digital

Paul plante maintenant dans du métal 

Paul ne plantera plus jamais la terre sale

« Pardonne moi Materre,

Laisse moi quitter cette serre,

Revoir la lumière

Revoir les mers »

Finalement Paul eut Sion mais enterra sa maman

Shelter

Kanefer – Shelter

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Expression Avril 2021

Le touché est serpent, la bise un venin

Fuseaux de brindilles perdues dans l’univers agrutilant

Les cristaux ajourés s’éteignent sur une patrie reposée

La mémoire s’éclipse de mille noèmes constatés sur la grotte de Constance

Quelles caresses distancées pourrions-nous accepter au milieu de ces libertés restrictives ?

Le songe des particules s’amasse en brindilles fourchues

Amplitude de quatrains désopilants égorgés sur un vibrato d‘hérésies écarlates

D
Deteroctaire – Shelter

L’océan cache sous son immensité une pâle allégorie déferlante

La vague de l’oubli s’installe sur une portée déférente

Et la couche d’absurdité s’enlise dans une glaise improbable et aigue

On ressort l’histoire de Prométhée . Ou peut-être était-ce incisif ?

Voilà que ce monde s’envole en séquences abstraites et distancielles

Le touché est serpent ! la bise un venin ! Misérabilisme Under-ut

Il reste le sourire me direz-vous ? Raté, c’est le masque qui s’impose !

Folle immersion de l’ingénu qui se réveille après des années comateuses

Fissures célestes tueuses de romantisme acceptées si facilement par les moutons de panurge !

Divaguisme arobscum !

Frédéric Quillet

Albatros

Au loin – Shelter

l

Au dessus  de lui, je le vois comme un point minuscule à peine insolent

Pendant que l’herbe colle au champ lumineux

Les montagnes réchauffent mon cœur géologique

De labyrinthes en un indéchiffrable  cap, je prends le vent de la liberté

C’est une multitudes de caresses charnelles qui m’enivrent d’émotions vives

Je suis, dès lors, animé de sortilèges blottis dans mes ornières déployées

J’ai l’âme aigle et l’esprit condor me laissant infiltrer de flaques venteuses

Laissez-moi le temps de rugir de ma puissante indolence 

Vois-tu l’oscillation des pigments  qui se transforment en un carrousel de frissons ?

Des frémissement de bonheur écument mon esprit libéré grâce à cette soyeuse étoffe

Je vais effleurer les monts épineux des massifs et le ciel ira carillonner ma joie

 Des draps lissés sur un pic blanchâtre brisent les frontières de l’impossible

Mon visage lèche le lobe de la lune dévissée pour l’occasion

Elle est venue m’embrasser dans ma tentative d’éclosion volatile

Mon rêve éveillé grâce à l’archet articulé sur une portée qui m’emmène vers l’aurore

Les images s’entrechoquent et soudain apparait l’albatros tant espéré

Et je l’aime

Frederic Quillet

Au bout du tunnel

Encore un matin ensoleillé venu chasser les nuages de nos esprits

Un an de pandémie 

Confinement, couvre-feu 

Bienvenue en quarantaine académie

Un peu de poudre yeux, et on y voit que du feu 

Mesures sanitaires hasardeuses 

Suivi de Conséquences ravageuses

Quand l’Anxiété est contagieuse 

Impact psychologique en devient désastreuse 

Distanciation physique 

Amène à l’éloignement social 

Empoisonnement psychique 

Comportement asocial 

Mal être intérieur 

Ovaloïde – Balou

Au bout du tunnel – Balou

Quand il faut attester d’un motif 

Pour se rendre à l’extérieur 

Serait-ce la fin d’un cycle annonçant le début d’un autre ? 

Tel un phénix renaissant de ses cendres 

Les élites de ce monde n’ont pas fini de nous surprendre 

Tels des rapaces, n’ont pas fini de tout nous prendre 

Pas besoin de diplôme pour le comprendre 

Il n’est jamais trop tard pour apprendre 

Manipulation des masses 

Quand la peur conduit une société vers le désastre 

Déjà un an que nos vies sont bouleversées 

Sans visibilité, ni espoir que la tendance puisse s’inverser 

La lumière est au bout du tunnel 

Balou

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Expression libre de Mars 2021

merle moqueur

Mericide !

De la mer cartelée, du delà de l’eau  qui décroche

Le merle moqueur, sur la route, s’est abonné

Tourbillon sans nuit contiguë sur l’asphalte

Mille éclats, ce ces étoiles, déversées en apnée

Un os créateur oublie le chemin de la pensée

Il emmène sa flatterie fraternelle et attelée dans le bois d’Isengard

Il faut d’abord dérouiller ce corps” ensquelétté” de brouillard

Pour donner à son rythme une mesure plus efficiente

Chrome d’illusion sur une substance adipeuse

La capsule du temps s’enferme dans une logique silencieuse

Vers quel spectre de masse courons-nous dans ce bas-delà ?

Rien ne souffle en illusion sur cette aromatique sentence

Joseph Bernard

Le temps de l’amour

Il est de ces jours où tu sombres dans l’ombre

Où l’obscurité te berce rendant agréable ton séjour dans les décombres

De tes pensées détruites et tes émotions jetés aux oubliettes par déception

Plus tu broies du noir et plus tes idées gagnent en nombre

Tellement que tu arrives à douter de l’existence de ton propre « Soleil »

Et cet absence de lumière tue à petit feu ton être originel

Dans un monde devenu forêt de ciment

Baisser la tête ne te laisse guère le choix entre les déchêts et la grisaille

Tes yeu orientent la vision de tes sentiments

Il est grand temps que ton cœur passe aux représailles

Nettoie ton intérieur, il est impératif de faire le ménage

Secoue ta matière grise elle tee remerciera pource remue méninge

Jette tes poubelles si tu veux que ta vie soit plus belle

Balaye ton intérieur avantmême de le faire devant ta porte

Aguerri ton coeur au lieu de l’endurcir

C’est entrainer un muscle à réaliser un effort sans trop souffrir

Irrigue ton âme de tonamour pour qu’y fleurissent des au doux parfum

Récoltes ce que tu sèmes afin de planter à nouveau dans un cycle réputé sans fin

Rien ne disparaît et tout se transforme

Tout existence n’est que lutte intérieur,

Puis de l’extérieur différentes formes

Ballou

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Finissons-en avec Dieu !

Qui vous apprend cette histoire ? La plus étrange où les cons dorment debout . Celle de Dieu. Le début et la fin de tout comme le cochon du sahel, la truie de l’oubli défécatoire ! L’orangeade sans bulles étoilées .

Un corps clouté piétiné par un passage aléatoire. Membrane de l’espace thermidorien. Révolte d’une idiotie de l’âme. Un type cloué montrant sa quête de l’ignorance en couleur .

Le corps est un champignon rusé chez qui on a châtré les moisissures. Il est défini du néant. Plus innommable qu’inconsommable. Le corps pue Christine ! Amène-le moi Jézabel !

L’octroi du plein! Petits pains asservis de pas de danses agglomérées. Le corps fornique et il vous gauchit ! Dieu n’a rien à y faire. Ni dedans, ni dehors. Tout n’est qu’envers du décors. Changer de vice, blâmer le corps. A quoi bon croire puisque c’est l’ange même qui te trahit pourri jusqu’à l’os au nom de Satan le propre fils de Dieu ? Même Satan prend un “S” majuscule dans le correcteur d’orthographe !

Lumière de symbole soi-disant apaisante pour l’homme, Dieu n’est qu’une source de haine, de guerre, de décapitation ! Un épouvantable blasphème de la vie. Ce Dieu, c’est celui que l’homme t’a créé, façonné, poli à ton mirage !

Et sur les pentes hallucinantes de la vie, on tue en son nom ” aimant” . Tout le monde y passe. Du peuple élu en passant par les croisés pour en finir par les fous du croissant lunaire. Dieu est cruauté et barbarie ! L’homme, au nom de ses dieux, a détruit des vies, pillé des civilisations, maudits les autres croyances, brulé des corps ensorcelés, entretenu des attitudes obscènes.

Finissons-en avec Dieu. N’acceptons que la croyance pacifique comme l’amour, l’amitié et le forage du pétrole ! Vivons en pleine absurdité et finissons-en avec des explications cartésiennes ou Dieuboliques !

On est aujourd’hui affolé par un virus indigent, même pas de chez nous. Il est incréé maturé, timbré et rend les gens cons comme l’os à poêle en queue de pie. Abjecte culture répudiée par un corps étranglé. Masque de complaisance, épouvantable sarcophage qui rend l’homme débile et irrespectueux ! Un nouveau Dieu est en train d’arriver sur terre !

L’humain s’entiche et s’accroche à des idées qui l’empêchent de se libérer. Tant qu’il se croira éternel, il inventera toujours des causes pour garder le pouvoir sur toutes choses et sur ses semblables. Alors que la seule et unique vie, c’est l’évolution dont le point de départ est un grand architecte de la vie qui permis à l’univers de monter crescendo sur le toit de la connaissance.

Mais voilà, rendre l’homme plus intelligent, pour certains, c’est un danger permanent. Du coup, un jour, l’homme a créé Dieu pour qu’il descende nous museler. Macabre illusion, tableau de nacre involutif ! Vision antidéterroctère ! Kholéra de prêt à dimension impersonnelle !

Tronc de rivières pulmonaires peinte pour lier l’un en un tout de pénombre déambulatoire. Tout est favéla !

Frédéric Quillet

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Ôde à 20 doigts !

Une craie de pince-noisette casse la glace au neutronium fou. Perdu dans une déviance aléatoire, l’ange-divin saccage les pots de miel du père castor. Tout est fermé sur l’au-delà de l’empire des masques. Le règne de la peur s’endive dans une salade hypodermique.

A Saint-Ptomatik, province chinoise, on vit l’aiguille à la main ambiguë. Le poil du néant endosse l’araignée à cinq branches. Réplique d’un temps défaussé de larmes desséchées. L’homme rebondit sur le quart-temps du confinement déguisé en couvre-feu débile et acclamé par la fermière et son poteau laid.

L’extase insaisissable de trognons paumés sur la pente plagiée par Paul Verlaine tissant du lin dans sa cave humide et froide. L’oignon de son coléoptère vit sa dernière heure. Il crèvera comme il a vécu .

Eloignons l’oie-gnon de sa nébuleuse vergue créative, maladive et endive. Chie-con ! Solution écarlate urinée par la fermeture des bars sans poche ! Le souverain a décidé tout seul de fermer notre gueule. D’autre part, il demandera l’autorisation au parlement de continuer !

Quo vadis, Capulet, capulette : Covid-21 ! Catapulte sur la toile de jute ! Explosion phénoménale d’un patriote microbien délesté sur la poitrine du démon ! Le bœuf éructe de douleur après la décapitation de frère Louis !

St Nicolas se “vantise” d’un cousinage épargné du seizième ! Autrement dit, il ne sert à rien ! Il n’a pas le sang du mentor royal. Crapahutons ensemble, masques aux nez vers les plaines de Trenzalore sur le tombe du docteur “gromenolant” le jour et grommelant l’été.

“Motus et bouche cousue” cria alors, le vénessien sans culotte mais avec une jolie pommade plein les socquettes. L’homme gardait ses tongs uniquement à la montagne et mangeait des skis sur la plage….

Tout se ferme. Rien ne se dit. Bouches fermées. Narines perdues dans un mouche-masque interchangeable tous les 4 heures.

C’est l’heure du goûter. ” Ah le sagouin, il bouffe le masque et la cellophane avec !!! ” Lassée de ce texte sans queue ni épithète ?

Frédéric Quillet et Paméla Gnostique