De nos jours, il est devenu très compliqué de bâtir une réflexion sociétale ou politique en pensant autrement que la norme qui nous est imposée dans les médias. Qu’ils soient sociaux ou conventionnels les supports d’information nous bourinent de logique, d’analyses normatives, martelant l’idée qu’on ne peut pas penser autrement et librement que par la mondialisation.
Globalisation, dictature du sondage trafiqué, tout est en place pour que l’information en France devienne une ombre pédagogique pathétique dans laquelle le métier de journaliste n’est plus qu’une forme de bras armée du “prince-patron” qui le paie pour exercer le rôle d’esclave du maître. Parfois, c’est au nom d’un dogme politique, souvent pour glorifier le ” saint argent” base de la puissance diabolique que l’on vous fait choisir un encart publicitaire plutôt qu’ un article culturel.
La mondialisation :
L’exemple de cette manipulation
Voila 40 ans (années 80) que l’on nous torpille sans cesse sur la mondialisation et la globalisation. De tous côtés, c’est une ritournelle sans fin. Presse, télévision, magazines spécialisés, responsables politiques, nous perforent le cerveau implantant petit à petit l’idée que la mondialisation est une évidence et que rien ne peut la contredire. Et ca marche ! Au nom du factuel, tout est devenu logique et rien ne peut changer les choses. Saviez-vous que quelque part, sur ce globe de l’univers, des esprits déifient la mondialisation, travaillent sur la réédition d’un manuel qui évalue le degré de généralisation de l’économie en classant les pays par ordre de respect de cette globalisation. Ce groupe, on l’appelle l’OCDE (l’organisation de coopération et de développement économique ).
Inévitable la mondialisation ?
Vous achetez vos couches, votre boite à lentilles ou encore vos jardinières de légumes où vous voulez et quand vous voulez ! Et se lit sur votre visage le sourire béat de la satisfaction du devoir accompli avec votre chariot débordant de victuailles dont la moitié est inutile. Rassurez-vous, les marques globalisantes ont des services de communication qui vous donneront les arguments nécessaires pour justifier vos achats mondialistes. En prime, il vous retireront le moindre scrupule en vous offrant un “Pins Magnet” représentant une partie de l’hexagone, vous donnant ainsi la certitude d’acheter Français : Oui ils nous prennent pour des cons. La question est : Ont-ils raison ?
Ils sont forts ces manipulateurs !
Mais comment font-ils ?
Sont-ils Nietzschéens adeptes du surhomme ?
Ont-ils des dons magiques ?
Sont-ce des sorciers venus d’un autre temps ?
Comment font-ils pour tout mondialiser ?
Mais la question majeure est :
Devons-nous les laisser nous manipuler ainsi et développer un tel pouvoir sans aucune règle se réclamant de la démocratie ?
Que faut-il faire pour mettre des limites à ce cataclysme planétaire ?
Comment remettre de l’éthique d’une économie qui file à sa perte ?
Voilà, donc, autant de questionnements auxquels il est indispensable de s’affairer avant de se positionner autour d’un phénomène cyclonique. Sommes-nous en présence d’une faillite des autres systèmes économiques ou une guerre perdue face à aux vrais pouvoirs qui gouvernent le monde ? Comment en finir avec cette nocivité démentielle qui fait de cette économie mondialisée une bombe nucléaire en puissance. Malgré les alertes répétitives sur ces pratiques, les influenceurs sont aux ordres des décideurs pour nous mener à notre déclin. Ils vantent le bienfondé d’un mécanisme de marché qui nous emporte au fil des décennies vers un big bang qui nous fera dire à nous-tous : “Ahhhhh si on avait su….” Et pendant ce temps, le G7 nous annonce s’engager sur la mondialisation de l’impôt ! La machine à broyer est en marche !
Moins mondain que Luc Ferry et Raphaël Einthoven, moins « bankable » que Michel Onfray et Frédéric Lenoir, plus précis dans ses exposés et dans ses commentaires qu’André Comte-Sponville et que Barbara Stiegler, et surtout bien moins con et moins imbu de lui-même, que les vieilles peaux d’apôtres sur – médiatisées, j’ai nommé : Bernard-Henri Lévy, la fierté offensée à tout jamais entartré, et son compère Pascal Bruckner, le vieux beau à la recherche tant de jeunettes, de midinettes que d’idées nouvelles à mettre sur le marché,
Charles Pépin est aujourd’hui l’un des plus crédibles philosophes français, qui fait son petit bonhomme de chemin dans les travées enjouées de la pensée, celle qui réveille le cœur et l’esprit, celle qui émerveille !…
Charles Pépin est aujourd’hui l’un des plus crédibles philosophes français
Fred l’Enfluenceur
Dans la lignée de ses derniers essais, les vertus de l’échec et la confiance en soi, il traite dans la rencontre d’un sujet, certes éternellement existentiel, mais qui correspond aussi à une problématique très actuelle.
En effet, à l’heure où les hommes semblent vouloir prendre vis-à-vis de l’Autre quelques comportements ressemblant fortement à un écart, à une distance, souvent même à une défiance, Charles Pépin remet au goût du jour la question existentielle de la rencontre – amoureuse, amicale, professionnelle ou virtuelle – en rappelant sans cesse que le mot « exister » vient du latin : « ex-sistere », qui signifie : « sortir de soi ». Dès lors, la rencontre doit-elle être perçue, selon lui, comme une belle aventure, laquelle ne peut pas se concevoir sans aucun risque, mais, au contraire, doit renifler le subliminal goût de la vraie vie.
Le mot « exister » vient du latin : « ex-sistere », qui signifie : « Sortir de soi »
Fred l’Enfluenceur
De Platon à Albert Cohen en passant par Voltaire, de Pablo Picasso à Paul Eluard, de Clint Eastwood à Davide Bowie ou Lou Reed, Charles Pépin convoque philosophes, romanciers, poètes, peintres, cinéastes et musiciens pour nous révéler, si nous ne le savions déjà, la portée grâcieuse de la rencontre.
Ce mois-ci, je viens encore à votre rencontre pour vous faire rencontrer le bel essai de Charles Pépin !
… Rencontrez-le !
… Faites le pas !
… Sans doute vous y retrouverez vous !
Il ne faut ni s’en remettre totalement au hasard, ni vouloir l’abolir pour se rencontrer
Catan est une île sur laquelle des colons se livrent une course à l’implantation et l’extension de leur territoire. Cette île est composée de 5 types de terrains qui fournissent 5types de ressources différentes. Cela permet de construire des colonies, des routes, des villes et des cartes développement.
Montagne
Carrière
Champ
Prairie
Forêt
Roche
Argile
Blé
Laine
Bois
Au début de chaque partie, la disposition des ressources et leur rendement est défini aléatoirement. Son rendement ? et oui ! Sur chaque case de Catan un chiffre entre 2 et 12 est placé aléatoirement lui aussi. Au début, de son tour le joueur lance deux dés, et tous les joueurs ayant des villes adjacentes aux ressources, qui ont pour numéro la somme des deux dés, récoltent leur ressource correspondante. La récolte de ressources est aléatoire mais le placement des colonies n’en reste pas moins stratégique. Ainsi la pénurie ou l’abondance varie fortement et le commerce autour de ces ressources est dynamique.
La valeur qui tombe le plus est le 7, mais ce numéro ne donne pas de ressources. Il envoie des voleurs piquer des ressources dans les colonies et bloquer la récolte de celle-ci.
Déroulement d’une partie de Catane :
Le tour de chaque joueur se déroule en trois phases :
Production
Commerce
Construction
Lancement des dés, récolte des ressources ou déplacement du voleur
Le joueurs peuvent échanger des ressources avec les autres joueurs
Le joueur dépense ses ressources pour construire et gagner des point de victoire
Le premier joueur à atteindre 10 points de victoire, gagne la partie !
Après 12 mois de privation de liberté de circuler, exceptée avec, parfois, une auto-attestation ridicule, que faut-il retenir des nouvelles mesures gouvernementales Françaises ?
La violence !
Ca va en faire hurler plus d’un, j’en suis conscient. Je n’avais jamais connu une telle violence morale. Cela se rapproche même d’une sorte de perversion mentale.
La violence d’une décision
Souvenons-nous. Nous sommes à la veille du premier tour des élections municipales de Mars 2020. Le premier ministre nous annonce froidement et dans un ton qui te fout les jetons, que « d’ici à minuit, j’ordonne la fermeture des café et des restaurants. » l’effroi ! Non pas parce qu’on ferme ces établissements, mais bien à cause de ce ton pervers consistant à nous dire que la situation était grave au point qu’il fallait immédiatement fermer ces établissements pour cause de covid-19, mais que nous pouvions tout de même aller voter. Résultat plus de 60 % d’abstention. La peur ! Je ne pardonnerai jamais ce choix absolutiste de ce gouvernement. La menace d’un virus très dangereux qui rode, mais pas dans les urnes. Nous sommes gouvernés par des gens qui ont la conviction qu’un peuple se dirige sur l’instant “T” .
Aucune projection ! Et surtout : absence du sens de l’Etat ! Ce gouvernement ne sait pas construire une logique d’état qui consisterait à prendre les devants d’une situation qui les dépasse.
Au fil de cette année de folie, l’illogisme s’est propagé tel un virus infernal. Nous sommes restés spectateurs, subissant tels des soumis les informations contradictoires et la folie séculaire d’une gouvernance dépassée, utilisant des armes médiatiques infantiles nous renvoyant au 19 ième siècle, époque où le peuple était confiné socialement dans une terrine à pâtée pour chat !
Tout le monde s’y est mis. Les médias-poubelles de plus en plus influents dans notre sphère communicative, ont mis le paquet. D’abord, mettre en lumière les journalistes lobotomisés-crétins, aux ordres avec une pincée d’éditorialistes nationalistes qui n’en demandaient pas autant pour intégrer définitivement la norme éditoriale.
Désormais, l’extrême droite est “co-gouvernante” au sein de l’information globale. C’est, selon moi, la pire des conséquences politiques de ce covid-19. La bête est définitivement revenue dans notre quotidien avec la complicité des patrons de médias et du gouvernement.
A un virus qu’on nous demande de combattre, on en infiltre un autre que l’on nous fait passer comme inoffensif. Après tout, ces médias infiltrés sont parties prenantes de notre société démocratique et libre et représentatives d’une partie des électeurs!
La raison, la vraie, c’est l’ambition politique d’une gouvernance française qui mise sur une cristallisation de la contestation par le biais de l’extrême droite. Un jeu dangereux.
Une peste remplace un covid. 2022 sera l’année de tous les dangers
D’une chambre de Déville-les-Rouen jusqu’à la scène internationale, Rilès nous dévoile son art visuel mais avant tout sonore.
Il n’a que 25 ans pourtant, il a déjà produit plus de 66 singles, 2 EP, 1 album, organisé et réalisé 3 tournées dans plusieurs pays, et un festival. Et en plus, c’est un peintre.
Rilès -Thank God
Vous connaissez surement ce son, il sort au début du Rileèssundayz en 2016 et devient disque d’or 1 ans après sa sortie.
Rilès – S.AME
Rilès peint un portrait de Kanye West, un artiste américain qui l’a beaucoup influencé
Rilèssundayz
C’est le nom du défi que se lance ce jeune musicien : poster toutes les semaines une musique sur sa chaine YouTube. 52 titres sortiront de cette aventure intense et deux d’entre eux seront certifiés disque d’or. Pourtant à ce moment Rilès est seul dans sa chambre et vend quelques unes de ses toiles pour s’acheter du matériel professionnel. Aujourd’hui sa musique est en voie d’être connue à échelle planétaire grâce à son premier album « Welcome to the jungle » sortie il y a 1 an.
Rilès est toujours entouré de ses amis, sa “Family”. Avec elle, il sortira un journal annuel, et crée un label nommé RILESUNDAYZ. Cela permettra à la bande d’amis de sortir le 4 février 2021 leur mixtape : Family Buisness. Faite pendant une semaine de résidence artistique, ces musiques sont le fruit d’un moment de partage fraternel. Sur la pochette de leur album c’est un kebab pour 7 comme une mixtape à 7. La troupe se compose de rappeurs et de compositeurs :
Peut-on réellement se plaindre de notre situation lorsque l’on se compare aux pays voisins moins libres que nous ?
Où est la place du populisme dans le demos Français ?
. De tout temps l’état de l’opinion publique est le thermomètre premier d’une démocratie. Les pays qui s’engagent dans ce destin philosophique et politique prennent régulièrement le pouls de l’implication citoyenne. Quand celle-ci en est réduite à un fonctionnement populiste alors les démocrates peuvent trembler.
. Mais qu’est-ce que le populisme ? Selon Môssieur Larousse, c’est un « Discours politique s’adressant aux classes populaires, fondé sur la critique du système et de ses représentants ». Aujourd’hui, En France, mais aussi dans le monde, une partie de la population adhère de plus en plus à cette « philosophie »
. Avril 2002, après l’avènement de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, c’est le choc ! Dès lors, un glissement du discours politique se porte sur la droite de son échiquier. La parole politique va se tourner vers une imitation des codes de l’extrême droite. Le symbole en 2009 : La création d’un ministère de l’identité nationale par Nicolas Sarkozy. Quatre années auparavant, l’avènement des chaines d’information continue sonne le début de la gouvernance d’une opinion manipulée par les grands groupes économistes, Les grandes fortunes française représentés par les patrons de chaines ayant également des intérêts importants dans les institutions de sondage.
. Déjà latent dans les années 90, le contrôle de l’opinion prenait son rythme de croisière au début des années 2000. Il ne fallut pas longtemps pour transformer le spectateur en objet commercial dans le cerveau n’avait qu’un défaut :Celui de penser !
. Dès lors, et grâce à la fulgurance de l’impact des médias-poubelles de la T.N.T, le parc de l’audiovisuel s’est mis à l’heure du règne de l’opinion publique. La doctrine devenait pernicieuse à souhait. L’opinion populaire pensant diriger les choses se retrouve sous le joug des influenceurs que sont Bolloré, Bouygues et bien d’autres.
Dessin de Shelter
. A présent, la vindicte populaire désagrège tout sur son passage appuyée désormais par les médias qui ont vu dans cette poussée de fièvre l’opportunité de glaner encore plus d’aficionados et d’audimat. Ecrit, vocal ou télévisuel, l’espace médiatique s’est laissé emporter dans ce tsunami du contrôle permanent de la pensée.
. « Les français pensent que …» Le sondage nous annonce ce qu’il faut penser. En 2021 nous subissons un sondage par jour et un martellement intempestif de la même information pendant 24 heures. On presse le citron du cerveau devenu inerte et sans contact !
. Il suffit de savoir créer des polémiques et de les donner à manger aux « y’haine » populistes, revanchards d’une frustration imaginaire ou fabriquée par les manipulateurs.
. A côté de cette situation, la prise en main des réseaux sociaux par ce qu’on appelle des influenceurs n’a pas arranger la situation. En donnant un accès total à l’information et en multipliant les murs d’expression, le système GAFA joue le rouleau compresseur de la pensée en créant un écran de fumée de liberté pour une majorité de gens qui se retrouvent embarqués dans le phénomène de ce populisme moderne.
Et voilà que l’ensemble des acteurs politiques sombrent dans ce système d’infantilisation de la pensée de l’opinion. Notre démocratie assure-t-elle encore la liberté individuelle ? Pas sûr !
. On cherche à faire de nous , des esclaves de la pensée immédiate au nom d’une liberté de façade, caricaturée.
. En fait, L’ennemi, c’est nous-même. Nous qui acceptons ce rôle. Nous sommes dans une pensée linéaire dangereuse. Un écran de fumée nous fait croire que nous avançons ensemble, dans la bienveillance.
Comment se rebeller face à cette implacable dictat du populisme moderne qui s’apprête à régner définitivement en France ?
La chasse, par définition, est l’action de poursuivre des animaux afin de les manger ou de les détruire. En France, c’est un droit soumis à des réglementations strictes qui se déroule principalement au sein des forêts, des territoires clefs d’un développement durable. C’est-à-dire une croissance à long terme qui tient compte des contraintes écologiques, sociales et économiques. En effet, les forêts disposent d’une large biodiversité et de ressources naturelles indispensables au fonctionnement de nos sociétés. Ainsi l’exploitation et la protection de ces espaces est essentiel pour l’humanité et les chasseurs en sont les acteurs de terrain incontournables.
Dans quelle mesure les chasseurs sont-ils des acteurs majeurs d’un développement durable ?
En France, en 2018, d’après un sondage de l’Ipsos, seulement 19% des français sont favorables à la chasse, ce loisir est jugé cruel envers les animaux, dangereux pour les hommes et mal encadré par l’Etat.
La chasse n’est pas plus cruelle envers les animaux que les abattoirs alors pourquoi est-elle stigmatisée ?
. Des associations comme la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) déposent des dizaines d’actions en justice tous les ans afin de dénoncer le manque d’éthique des chasses, dites traditionnelles, comme le piégeage ou la chasse à la glue.
. Marc Persichetti chasseur depuis 5 ans, prédit une disparition progressive de la chasse à la glue et condamne l’élevage d’animaux destiné à la chasse. La chasse existe pour nourrir l’homme et préserver les écosystèmes et non pour assouvir les passions sanglantes de chasseurs marginaux. De plus, la chasse d’animaux d’élevage implique des dégâts écologiques comme la surpopulation d’espèce dans des milieux dont ils ne sont pas issus.
. La définition de la chasse paraît simple pourtant les méthodes de mise en pratique sont nombreuses et certaines font débat. Entre les chasseurs et les militants, la bataille est permanente. La question de notre devoir d’empathie envers les animaux est posée et implique une incompréhension profonde et rend le débat constructif impossible malgré des convergences de point de vue. La question du rapport entre l’homme et l’animal est une question métaphysique personnelle à laquelle nous devons trouver un consensus pour faire société.
La chasse traditionnelle provoque un désordre social et écologique, elle ne répond donc pas aux conditions d’un développement durable.
La chasse est-elle dangereuse ?
. Les français défavorables à la chasse mettent en avant sa dangerosité. D’après l’Office Française de la Biodiversité, les 20 dernières années ont montré une moyenne de 158 blessés annuels. Cependant, 90% des blessés sont des chasseurs qui ont manqué aux règles de sécurité.
. La chasse est un loisir à risque au même titre que de nombreux sports comme le parapente qui dénombre en 2018 plus de 500 blessés et une dizaine de morts en moyenne chaque année. Pourtant le parapente ne nécessite aucun permis pour être exercé contrairement à la chasse.
. Le permis de chasse est octroyé par la ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) après plusieurs épreuves censées prévenir ces accidents. Marc Persichetti, chasseur en Seine-Maritime explique le déroulement de sa formation en trois phases : La manipulation de l’arme dans un centre de tir, l’application sur le terrain lors d’une chasse en battue et l’épreuve théorique expliquant le fonctionnement des biosphères.
. De plus, les chasseurs demandent la mise en place d’une formation à la sécurité obligatoire et applicable à tous les chasseurs de France. Cette proposition est portée au gouvernement par l’intermédiaire de Willy Schraen, directeur de la FNC, Fédération nationale de Chasse. Par ailleurs, un chasseur manquant aux règles de sécurité est immédiatement fiché à la FNC et rencontrera des difficultés pour se faire accepter dans un nouveau corps de chasse. La chasse n’est donc pas le plus dangereux des loisirs et est largement encadré du point de vu de la sécurité. Stigmatiser les chasseurs pour leur dangerosité provoque un conflit social durable sans permettre un développement durable.
Comment s’organise la chasse en France ?
Diagramme représentant l’organisation structurelle de la chasse en France, en 2020.
FDC : Fédération Départementale des Chasseurs de [nom de département].
FNC : Fédération Nationale des Chasseurs.
FACE : Federation of Associations for hunting and conservation of the EU.
OFB : Office Française de la Biodiversité
ONCFS : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
AFB : Agence française pour la Biodiversité.
ACCA : Association Communales et intercommunales de Chasse Agréées.
ESOD : Espèce susceptible d’Occasionner des Dégâts.
Attention, le diagramme ci-dessus est non exhaustif, il ne détaille pas la place et le rôle de l’OFB.
Etablissement public administré par le ministère de la transition écologique et celui de l’agriculture.
Regroupe, depuis janvier 2020, l’AFB et l’ONCFS.
A noter : la FNC fait partie du conseil d’administration de cet organisme.
Quelques-unes de ses missions : police judiciaire et administrative des chasseurs, recherche et expertise des espèces sauvages et de leurs milieux.
. Cette organisation structurelle complexe met en avant deux conflits d’intérêts et pose la question de l’objectif de la chasse en France.
. L’objectif de Thierry Coste est d’augmenter le nombre d’armes à feu sur le territoire français afin de satisfaire ses clients. Ayant voix au sein du ministère de l’écologie, il fait pression pour baisser le prix du permis de chasse, allonger la liste des espèces nuisibles et les périodes de chasse afin d’augmenter le nombre de chasseurs et le nombre d’arme à feu.La FNC s’alligne sur ses opinions puisqu’il est leur conseiller politique. Ainsi les intérêts économiques du lobbyiste entraînent un désastre écologique sur les territoires de chasse. En effet des espèces classées par l’Union Européenne comme protégées sont classées nuisibles, donc chassables, en France.
. Par ailleurs, le préfet départemental est à l’origine d’arrêtés censés encadrer la chasse dans son département. Cependant, le préfet s’appuie sur le rapport des lieutenants de louveterie, les chefs des corps de chasse, pour établir leur arrêtés. Hors les louvetiers font partie de la FNC et leurs connaissances de terrain sur la biodiversité sont locales et non globales. Ainsi on peut se demander si leurs conseils sont impartiaux et d’une qualité suffisante pour une gestion durable du territoire.
L’organisation de la chasse en France ne permet pas un développement écologique et économique stable, durable.
Pourquoi l’Homme chasse-t-il ?
“L’homme est intelligent parce qu’il chasse, si historiquement l’homme était vegan il serait con comme une valise”
Marc Persichetti, chasseur.
. L’homo sapiens est une espèce a part entière qui a sa place dans l’écosystème planètaire. Il a donc sa place dans la chaîne alimentaire. Il est à la fois la proie et le prédateur d’autres espèces. Mais sa maigre corpulence ne lui permet pas d’être au sommet de la chaîne alimentaire. L’objectif de tout être vivant etant de survivre et de se reproduire l’homo sapiens s’est adapté. Il a développé une intelligence collective pour se mesurer à ses prédateurs et a transmis ses connaissances à ses descendants.
. Ainsi l’homme est devenu chasseur pour se défendre, se nourrir, résister au froid etc. C’est l’ère de l’homme chasseur-cueilleur qui invente le feu et cuit ses aliments. La cuisson des aliments, dont la viande a permis au cerveau humain de se développer plus rapidement en comparaison aux autres primates.
. Puis il évolue jusqu’à inventer l’agriculture puis les supermarchés. Aujourd’hui l’Homme est capable de chasser l’intégralité des espèces de cette planète et se place comme le superprédateur ultime. Cette évolution fut socialement et économiquement prospère mais les changements climatiques montrent que cette évolution ne prenait pas en compte l’aspect écologique.
. Historiquement l’homme est carnivore, il chasse et cuisine. Son évolution dépend de son comportement et de son alimentation donc si l’homo sapiens était herbivore, il ne serait pas devenu le superprédateur ultime.
Pourquoi les chasseurs sont-ils encore nécessaires ?
Après 10 milliers d’années d’agriculture, de déboisement et de domestication animale, les écosystèmes ont été intégralement modifiés par l’homme. En effet, des espèces ont disparu telle que le dodo et d’autres ont mutées comme le loup devenu le chien. L’Homme est devenu le superprédateur ultime en entraînant la disparition des superprédateurs naturels.
L’exemple du cerf
Le prédateur sauvage du cerf est le loup. Mais la domestication du loup en chien et le comportement opportuniste du loup qui, par facilité, préfère s’attaquer au bétail d’élevage a entraîné la disparition de ce dernier. Par conséquent, la population de cerf a augmenté et entraîne des dégâts importants dans nos forêts. Le cerf mange les jeunes pousses d’arbres et empêchent la forêt de renaître, de plus le cerf se frotte aux troncs des arbres leur enlevant leur écorce jusqu’à ce qu’ils tombent. Ainsi afin de préserver les forêts et les nombreuses espèces qui l’habite, la régulation de la surpopulation de cerf est nécessaire.
La disparition d’une espèce brise le cycle naturel et entraîne des déplacements de populations dans des milieux dont elles ne sont pas issus et crée des réserves d’animaux qui elles même entraînent la diminution d’autres animaux. Par ailleurs, les espèces en surpopulation sont obligées de sortir de leur habitat naturel, la forêt, pour venir se nourrir dans les champs. Ainsi, afin de protéger les milieux agricoles et forestiers, la régulation de la faune sauvage est nécessaire. Les chasseurs sont donc encore nécessaire aujourd’hui.
Le saviez-vous : Le loup est réapparu de lui-même sur certain territoire du sud-est de la France, heureux de retrouver un superprédateur, nous l’avons protégé. Aujourd’hui sa population est telle que nous le chassons, en quantité limitée rassurez-vous, afin de protéger nos élevages de bétails et éviter sa surpopulation.
Les chasseurs sont-ils indispensables au développement durable ?
. Le travail bénévole des chasseurs ne se limite pas à la régulation des espèces. En effet, ils complètent le travail des gardes forestiers, souvent trop peu nombreux, grâce à leurs connaissances des territoires et des biosphères. Les chasseurs s’occupent de la rénovation des biosphères, de l’entretien des chemins, des cabanes et du décompte des espèces. De plus, ils interviennent pour replanter des haies et recréer des mares lorsque celles-ci se dégradent. Ainsi le chasseur se présente comme un acteur de terrain dont le travail est indispensable pour espérer garder une stabilité écologique des territoires ruraux.
Le Canton de Genève en Suisse
. Il y a plus de 40 ans, le Canton de Genève est devenue la première zone européenne à tenter l’expérience d’interdire les chasseurs sur son territoire d’environ 280km². Des kilomètres de clôtures ont été mises en place pour protéger les zones agricoles et les centres urbains des dégâts susceptibles d’être occasionnés par les animaux. Un investissement économique qui a permis une avancée écologique avec l’augmentation de la population de toutes les espèces.
. Cependant, l’absence de superprédateur a créé une surpopulation de certaines espèces qui ont occasionnées des dégâts matériels. En 2018, 25 chevreuils sont chassés, pour réguler la surpopulation, par des gardes de l’environnement, des fonctionnaires chargés de la gestion et de la régulation de la faune. Le salaire de ces derniers et l’indemnisation des propriétaires ayant subi des dégâts à cause de la faune sauvage représentent l’essentiel du coût de cette méthode “sans chasse”. Cette méthode appliquée à toute la Suisse serait trois fois plus coûteuse que la méthode actuelle ”avec chasseur”. Cette méthode n’est donc pas réalisable à grande échelle à cause de la contrainte économique.
. Ainsi, tant que des nouveaux superprédateurs ne seront pas apparus, la chasse restera indispensable. D’autres méthodes sont envisageables mais elles ne sont économiquement pas soutenables.
Un équilibre agro-sylvo-cynégetique est-il possible ?
Par définition, un équilibre agro-sylvo-cynégétique est un stade où les populations animales susceptibles d’occasionner des dégâts sur les végétaux et les cultures sont régulés pour permettre la régénération naturelle de la forêt et l’exploitation agricole en périphérie de la forêt. Autrement dit, c’est la co-existence durable entre agriculture, sylviculture et chasse.
Le Parc national des Cévennes
Le parc des Cévennes est l’un des seuls parcs nationaux français à autoriser la chasse et à disposer de culture en son cœur. Ce territoire classé par la Commission mondiale des aires protégées a dû atteindre un équilibre agro-sylvo-cynégétique afin de préserver sa diversité biologique.
. Des réglementations strictes ont été mises en place. Seule la chasse au gros gibier est autorisée et le chasseur doit faire partie d’une fédération propre au parc et participer à des réunions d’information sur l’état du parc. Ces réunions sont indispensables puisque les zones et périodes de chasse peuvent varier d’un mois à l’autre. En effet, il existe des zones de tranquillité pour que les animaux qui ne sont pas en surpopulation puissent se reproduire et ces zones varient selon le bon vouloir des animaux.
. Par ailleurs, les balles en plomb ont été interdites, ce qui permet la préservation des sols et de nombreuses espèces d’oiseaux. Car la pollution du plomb est agressive, elle génère de nombreuses maladies comme le saturnisme chez l’homme et l’animal. Marc Persichetti explique que les balles en plomb sont généralement réservées au petit gibier. C’est pourquoi il a été facile d’interdire cette méthode dans les Cévennes.
. Dans ce contexte, la chasse se présente comme gardienne de la santé de la faune et de la flore. Elle protège autant l’agriculteur et ses champs que les espèces sauvages et leur forêt. Ainsi le parc national des Cévennes montre que la chasse peut s’inscrire dans un développement durable sous réserve de certaines réglementations.
Pourquoi ne pas faire de la chasse un métier du service public ?
. Le chasseur rend de nombreux services à notre société puisqu’il se place comme un acteur de terrain indispensable à la gestion de la faune et de la flore au sein de nos territoires ruraux. Cependant le manque de connaissances des enjeux écologiques par les chasseurs et l’absence d’expertises de terrain pour les préfets conduisent à des dérives dévastatrices pour les territoires locaux et leurs écosystèmes et créent des conflits sociaux.
. La mise en place de fonctionnaire de l’environnement tel que des techniciens cynégétiques permettrait, grâce à sa formation, de pallier au manque de connaissance et ne nécessiterait plus la prise de décision aveugle des préfets. Malheureusement, le coût économique de ces fonctionnaire n’est pas soutenable pour l’Etat.
. Actuellement les chasseurs sont des bénévoles soumis à de nombreuses cotisations qui permettent la gestion des territoires ruraux. Entre l’adhésion à une fédération, la validation du permis de chasse et la licence annuelle, la chasse se présente comme un loisir coûteux.
. Marc Persichetti, chasseur de gros gibier dépense 1000€ par an, pour chasser 11 à 12 jours dans l’année. Il explique que le coût de la licence de chasse varie d’un département à l’autre. Pour lui celle-ci s’élève à 250€ environs à verser tout les ans à la FNC et comprend les assurances et les taxes notamment celle sur le gros gibier. A cela s’ajoute le prix de l’action de chasse, qui permet de payer la location de territoire, les bracelets pour les animaux nuisibles à prélever comme le sanglier ou le lièvre et l’entretien du territoire et de sa biosphère. Sur 5 millions de détenteurs de permis de chasse en France, seulement 1,2 million de chasseurs sont actifs, la raison financière expliquerait ce chiffre selon M.Persichetti.
Ainsi la participation financière des chasseurs représente une part non négligeable du budget utilisé par la gestion économique des territoires ruraux.
EN BREF
La chasse est-elle indispensable pour un développement durable ?
La chasse est indispensable au sein d’un développement durable car la régulation des populations animales et la protection des zones agricoles et forestières est obligatoire pour un développement social, écologique et économique durable.
Cependant le fonctionnement de la chasse en France ne permet pas un développement durable, puisqu’il encourage des pratiques et des méthodes de chasse dévastatrices pour l’environnement qui de surcroît créent des conflits sociaux.
Note de l’auteur, Shelter :
L’objectif de cet article est de recentrer le débat sur la chasse en France.
La dangerosité et la cruauté de la chasse sont des faux-débats de façades. Selon moi, le débat à avoir est sur l’organisation structurelle de la chasse afin d’éviter les dérives et de permettre un développement durable de nos territoires. Cependant, avant d’envisager un débat sur l’organisation cynégétique, il faudrait réconcilier les chasseurs et les militants et débattre sur la question de la place et du statut des animaux dans nos sociétés.
Le mot de la fin :
« Je pense que si on pouvait discuter avec les associations animalistes et qu’on réunissait nos savoirs on serait meilleur pour l’environnement. »
Marc Persichetti, chasseur.
Marc Persichetti a souhaité apporter une réponse et des précisions sur cet articles :
L’élément principale, une farine de blé dans un premier temps 100% rouennaise devenue parisienne depuis un succès international, mais restée 100% indépendante malgré les avantages des grandes industries.
Puis une matière grasse qui donne à la fois une texture commune, une musique électro calme et entrainante, des couleurs uniques avec l’incorporation de voix et des saveurs exquises goût piano et guitare.
La légèreté apportée par des œufs de la chaine électro posé puis de Spotify permettent à ce biscuit de s’envoler par delà les frontières avant de lui donner une dorure imprévue et remarquable.
Un sucre aux aromes de jeunesse et d’humilité lui attache ce goût si particulier.
Pour finir du lait, répondant aux normes de chaque pays visité grâce à un jeu scénique adapté mais ce gâteau ne deviens vraiment fondant que lorsqu’il est partagé avec une équipe technique soudée aux mécaniques bien huilées.
Ainsi faisons un peu de bouche à oreille, allons manger des petits biscuits en écoutant ces mélodies goûtues et voyageuses.
Fiche technique :
Naissance : 10 novembre 1999, Rouen
Activité : Producteur de musique électronique, disc jockey, compositeur.
De nombreux featuring ( Mome, Panama, Bigflo et Oli, JP cooper…)
Le mot de de la fin :
« Souvent, je reçois des messages me disant que j’ai oublié la ville d’où je viens, mais c’est complètement faux. J’ai aussi voulu le montrer avec ce jeu. Quand je reviens à Rouen, je veux que ce soit un événement. » Medhi Benjelloun aka Petit Biscuit
En France, ce n’est pas une décision politique qui va nous empêcher de développer notre liberté artistique à partir du moment où icelle est humaniste et non incitative de haine ou de violence physique. Pourtant, en ces temps brumeux, nous devons pouvoir nous affirmer et agir pour continuer à produire. L’art demeure l’un des outils majeurs qui permet de bâtir notre conscience. C’est incontestable. Que l’on soit d’esprit classique, révolutionnaire ou surréaliste, notre construction artistique nous emmène vers le flamboyant. Qui a-t-il de plus plus beau que de partir dans l’imaginaire ? Retrouver. Voir. Disparaître puis revivre.
Notre pensée est Dieu et arithmétique. Nous vibrons par l’envolée cosmique et l’essence d’un roman, d’une création, d’un tag, d’une photo. Nous nous construisons tout en essayant de partager une pensée, un moment intime. L’écriture, le chant, la peinture, la photographie, la danse etc, sont des sens de vie . Ils s’accordent aux tumultes de nos âmes.
Donner son âme à la création, ce n’est jamais simple à faire comprendre au monde. Peu nombreux sont encore les parents qui recommandent l ‘art comme vecteur de réussite professionnelle. Comment pourrions -nous les plaindre vue l’état des écoles artistiques tout juste bonnes, en France, à satisfaire une certaine classe de la société qui n’a que pour objectif la culture de l’enfant prodige et la jouissance qui consiste à avoir une progéniture maitrisant des notes ou des couleurs pour afficher la fierté culturelle de la fratrie et la réussite sociale dans le but d’écraser l’autre ?
Malgré tout, il sort de notre pays , des prodiges. La France fut longtemps un pays de lumière artistique sans pour autant démocratiser cet art. Depuis les années 70, certains plafonds de verre ont explosés et on assiste, aujourd’hui à l’émergence démocratique de la culture, même si …..Même si il faut cravacher pour obtenir une reconnaissance. Le milieu artistique est souvent sans pitié. Il n’est pas rare qu’un artiste doive passer par un coup de pouce de gens influents pour obtenir le sésame de la popularité . C’est un peu en cela que l’art reste reste un monde très fermé. Volontairement. Snobisme d’une société à vocation élitiste.
Peu importe, on s’exprime, on crée d’abord pour nous-même. Pousser les poussières des « us et coutumes » peut demander plusieurs générations. L’art démocratique et partagé, est comme un serpent qui s’allonge petit à petit dans un jeu subtile, délicat et qui, parfois, oublie le sens même de la création. Attention donc à ne pas se morde pas la queue. Oublier ses fondamentaux. Trahir ce pourquoi on crée. Bernard Lavilliers disait, en son temps, que tant que l’on ne montrait pas sa création au regard du public, on ne pouvait pas se revendiquer artiste. Pourquoi pas. Je veux continuer de penser que l’art est ce que nous en faisons avec, aussi, notre liberté de garder, pour soi, nos créations. La culture ne commence pas quelque part et ne finit pas ailleurs. Elle est le temps et la vie.
Frédéric Quillet
Pour recevoir notre Webzine Esprit Libre tout les mois :