
Le touché est serpent, la bise un venin
Fuseaux de brindilles perdues dans l’univers agrutilant
Les cristaux ajourés s’éteignent sur une patrie reposée
La mémoire s’éclipse de mille noèmes constatés sur la grotte de Constance
Quelles caresses distancées pourrions-nous accepter au milieu de ces libertés restrictives ?
Le songe des particules s’amasse en brindilles fourchues
Amplitude de quatrains désopilants égorgés sur un vibrato d‘hérésies écarlates

L’océan cache sous son immensité une pâle allégorie déferlante
La vague de l’oubli s’installe sur une portée déférente
Et la couche d’absurdité s’enlise dans une glaise improbable et aigue
On ressort l’histoire de Prométhée . Ou peut-être était-ce incisif ?
Voilà que ce monde s’envole en séquences abstraites et distancielles
Le touché est serpent ! la bise un venin ! Misérabilisme Under-ut
Il reste le sourire me direz-vous ? Raté, c’est le masque qui s’impose !
Folle immersion de l’ingénu qui se réveille après des années comateuses
Fissures célestes tueuses de romantisme acceptées si facilement par les moutons de panurge !
Divaguisme arobscum !
Frédéric Quillet
Albatros

l
Au dessus de lui, je le vois comme un point minuscule à peine insolent
Pendant que l’herbe colle au champ lumineux
Les montagnes réchauffent mon cœur géologique
De labyrinthes en un indéchiffrable cap, je prends le vent de la liberté
C’est une multitudes de caresses charnelles qui m’enivrent d’émotions vives
Je suis, dès lors, animé de sortilèges blottis dans mes ornières déployées
J’ai l’âme aigle et l’esprit condor me laissant infiltrer de flaques venteuses
Laissez-moi le temps de rugir de ma puissante indolence
Vois-tu l’oscillation des pigments qui se transforment en un carrousel de frissons ?
Des frémissement de bonheur écument mon esprit libéré grâce à cette soyeuse étoffe
Je vais effleurer les monts épineux des massifs et le ciel ira carillonner ma joie
Des draps lissés sur un pic blanchâtre brisent les frontières de l’impossible
Mon visage lèche le lobe de la lune dévissée pour l’occasion
Elle est venue m’embrasser dans ma tentative d’éclosion volatile
Mon rêve éveillé grâce à l’archet articulé sur une portée qui m’emmène vers l’aurore
Les images s’entrechoquent et soudain apparait l’albatros tant espéré
Et je l’aime
Frederic Quillet
Au bout du tunnel
Encore un matin ensoleillé venu chasser les nuages de nos esprits
Un an de pandémie
Confinement, couvre-feu
Bienvenue en quarantaine académie
Un peu de poudre yeux, et on y voit que du feu
Mesures sanitaires hasardeuses
Suivi de Conséquences ravageuses
Quand l’Anxiété est contagieuse
Impact psychologique en devient désastreuse
Distanciation physique
Amène à l’éloignement social
Empoisonnement psychique
Comportement asocial
Mal être intérieur


Quand il faut attester d’un motif
Pour se rendre à l’extérieur
Serait-ce la fin d’un cycle annonçant le début d’un autre ?
Tel un phénix renaissant de ses cendres
Les élites de ce monde n’ont pas fini de nous surprendre
Tels des rapaces, n’ont pas fini de tout nous prendre
Pas besoin de diplôme pour le comprendre
Il n’est jamais trop tard pour apprendre
Manipulation des masses
Quand la peur conduit une société vers le désastre
Déjà un an que nos vies sont bouleversées
Sans visibilité, ni espoir que la tendance puisse s’inverser
La lumière est au bout du tunnel
Balou