Publié par Laisser un commentaire

Expression Avril 2021

Le touché est serpent, la bise un venin

Fuseaux de brindilles perdues dans l’univers agrutilant

Les cristaux ajourés s’éteignent sur une patrie reposée

La mémoire s’éclipse de mille noèmes constatés sur la grotte de Constance

Quelles caresses distancées pourrions-nous accepter au milieu de ces libertés restrictives ?

Le songe des particules s’amasse en brindilles fourchues

Amplitude de quatrains désopilants égorgés sur un vibrato d‘hérésies écarlates

D
Deteroctaire – Shelter

L’océan cache sous son immensité une pâle allégorie déferlante

La vague de l’oubli s’installe sur une portée déférente

Et la couche d’absurdité s’enlise dans une glaise improbable et aigue

On ressort l’histoire de Prométhée . Ou peut-être était-ce incisif ?

Voilà que ce monde s’envole en séquences abstraites et distancielles

Le touché est serpent ! la bise un venin ! Misérabilisme Under-ut

Il reste le sourire me direz-vous ? Raté, c’est le masque qui s’impose !

Folle immersion de l’ingénu qui se réveille après des années comateuses

Fissures célestes tueuses de romantisme acceptées si facilement par les moutons de panurge !

Divaguisme arobscum !

Frédéric Quillet

Albatros

Au loin – Shelter

l

Au dessus  de lui, je le vois comme un point minuscule à peine insolent

Pendant que l’herbe colle au champ lumineux

Les montagnes réchauffent mon cœur géologique

De labyrinthes en un indéchiffrable  cap, je prends le vent de la liberté

C’est une multitudes de caresses charnelles qui m’enivrent d’émotions vives

Je suis, dès lors, animé de sortilèges blottis dans mes ornières déployées

J’ai l’âme aigle et l’esprit condor me laissant infiltrer de flaques venteuses

Laissez-moi le temps de rugir de ma puissante indolence 

Vois-tu l’oscillation des pigments  qui se transforment en un carrousel de frissons ?

Des frémissement de bonheur écument mon esprit libéré grâce à cette soyeuse étoffe

Je vais effleurer les monts épineux des massifs et le ciel ira carillonner ma joie

 Des draps lissés sur un pic blanchâtre brisent les frontières de l’impossible

Mon visage lèche le lobe de la lune dévissée pour l’occasion

Elle est venue m’embrasser dans ma tentative d’éclosion volatile

Mon rêve éveillé grâce à l’archet articulé sur une portée qui m’emmène vers l’aurore

Les images s’entrechoquent et soudain apparait l’albatros tant espéré

Et je l’aime

Frederic Quillet

Au bout du tunnel

Encore un matin ensoleillé venu chasser les nuages de nos esprits

Un an de pandémie 

Confinement, couvre-feu 

Bienvenue en quarantaine académie

Un peu de poudre yeux, et on y voit que du feu 

Mesures sanitaires hasardeuses 

Suivi de Conséquences ravageuses

Quand l’Anxiété est contagieuse 

Impact psychologique en devient désastreuse 

Distanciation physique 

Amène à l’éloignement social 

Empoisonnement psychique 

Comportement asocial 

Mal être intérieur 

Ovaloïde – Balou

Au bout du tunnel – Balou

Quand il faut attester d’un motif 

Pour se rendre à l’extérieur 

Serait-ce la fin d’un cycle annonçant le début d’un autre ? 

Tel un phénix renaissant de ses cendres 

Les élites de ce monde n’ont pas fini de nous surprendre 

Tels des rapaces, n’ont pas fini de tout nous prendre 

Pas besoin de diplôme pour le comprendre 

Il n’est jamais trop tard pour apprendre 

Manipulation des masses 

Quand la peur conduit une société vers le désastre 

Déjà un an que nos vies sont bouleversées 

Sans visibilité, ni espoir que la tendance puisse s’inverser 

La lumière est au bout du tunnel 

Balou